Aie mon cœur
Marcel Amont chacha
Deux a-mou-reux mar-chaient
Le long du mois de mai
Sous un so-leil lé-ger
Comme un brin de mu-guet
Et les oi-seaux du ciel
En cha-vi-rant des ailes
Don-naient un bal au-tour
De leur a-mour
Et le so-leil tout là-haut di-sait
« Aïe mon cœur ! »
La fa-ran-dole des oi-seaux chan-tait
« Aïe mon cœur! »
Les a-moureux en é-cho cri-aient
« Aïe mon cœur! »
Et tout le monde é-cla-tait
De bon-heur
On en-ten-dait leurs voix
Qui bon-dis-saient de joie
Et fai-sait un du-o
A-vec l’eau du ruis-seau
Ja-mais on au-rait cru
Que deux a-mants de plus
Pou-vaient chan-ger ain-si
Toute u-ne vie
Et le so-leil tout là-haut di-sait
« Aïe mon cœur! »
La fa-ran-dole des oi-seaux chan-tait
« Aïe mon cœur! »
Tous les cail-loux du ruis-seau cri-aient
« Aïe mon cœur! »
Et tout le monde é-cla-tait
De bon-heur
Le jour tom-bait sur eux
Les fleurs s’ou-vraient pour eux
Les ar-bres se pen-chaient
Pour les voir de plus près
Un pe-tit bal se mit
A bril-ler dans la nuit
A-lors ils ont cou-ru
à cœur per-du
Deux a-mou-reux dan-saient
Au-tour du mois de mai
Au creux d’u-ne ton-nelle
Sous les lam-pions du ciel
Ja-mais on n’au-rait cru
Qu’il n’en fal-lait pas plus
Pour com-men-cer ain-si
Toute u-ne vie
Les a-mou-reux c’é-tait moi c’é-tait
Aïe mon cœur!
Les a-mou-reux c’é-tait toi c’é-tait
Aïe mon cœur!
Les a-mou-reux c’é-tait nous c’é-tait
Aïe mon cœur!
C’é-tait nous deux au mi-lieu du bon-heur
C’é-tait nous deux au mi-lieu du bon-heur
C’é-tait nous deux au mi-lieu du bon-heur-