Coucou la grand mère et la petite fille
Johan Emanuel Jonasson valse
Cou-cou, cou-cou
Grand-mè-re, le jour s’en-fuit
Dé-jà, le ciel a mis son bon-net de nuit
Cou-cou, cou-cou
Les oi-seaux se sont ca-chés
Fai-sons comme eux, grand-mère, al-lons nous cou-cher
Cou-cou, cou-cou
Pe-ti-te, bien sa-ge-ment
De tes con-seils tu com-bles ta grand-ma-man
Cou-cou, cou-cou
Pour-tant, je vou-drais sa-voir
Pour-quoi si tôt tu veux te cou-cher ce soir
Ah C’est que la très vieil-le pen-dule en di-sant dou-ce-ment
Nous a-ver-tit qu’il est temps
Il est temps, il est temps, il est temps
D’ou-bli-er en dor-mant
Les tra-cas, les sou-cis, les en-nuis, les tour-ments
Et puis, c’est aus-si que la pen-dule, en di-sant par trois fois
Dit le Sé-same ou-vre-toi
Ou-vre-toi, ou-vre-toi, ou-vre-toi
A nos rê-ves en é-moi
Et c’est le mê-me men-son-ge
Qui nous sé-duit jusqu ‘au jour
Oui, c’est l’é-ter-nel et doux son-ge
Qui sonne aux heu-res d’a-mour
Cou-cou, cou-cou
Grand-mè-re, vo-tre prin-temps
Eut-il aus-si des rê-ves aus-si trou-blants?
Cou-cou, cou-cou
Grand-mè-re, tout com-me moi,
Par-ci par-là, a-vez-vous très chaud par-fois?
Cou-cou, cou-cou
Mais oui, ma pe-tite en-fant,
Tous les prin-temps sont les mê-mes de tout temps
Cou-cou, cou-cou
Et mê-me, tout com-me moi
Tu le ver-ras, l’hi-ver n’est pas tou-jours froid
Et la très vieil-le pen-du-le, qui ré-pè-te dou-ce-ment
Pour nous di-re qu’il est temps
Il est temps, il est temps, il est temps
D’ou-bli-er en dor-mant
Les tra-cas, les sou-cis, les en-nuis, les tour-ments
Plus tard, a-près t’a-voir an-non-cé l’é-veil de l’a-ve-nir
Ber-ce-ra dans un sou-pir
Un sou-pir, deux sou-pirs, trois sou-pirs
Les re-grets des sou-ve-nirs
C’est l’é-ter-nel et doux son-ge
Qui sonne aux heu-res d’a-mour-