La maison sur le port
Amalia Rodriguez sirtaki
Il y a-vait des chan-sons, des chan-sons
Les hommes ve-naient y boire et rê-ver-er
Dans la mai-son sur le port
Où les fil-les ri-aient fort
Où le vin fai-sait chan-ter, chan-ter, chan-ter
Les pê-cheurs vous le di-ront
Ils y ve-naient sans fa-çon
A-vant ant de par-tir ti-rer leurs fi-lets
Ils ve-naient se ré-chauf-fer près de nous
Dans la mai-son sur le port
Les vo-lets se sont ou-verts et de-puis
Les rires des filles se sont en-vo-lés
Sous un tu-be de né-on
Un fonc-tion-naire à lor-gnons
Est per-du dans ses pa-piers vieux pa-piers
Que sont de-ve-nues les fleurs
Et les lam-pes de cou-leurs
Les che-veux de Ma-ri-a, ses bras nus?
On di-rait que tout est mort et bien mort
Dans la mai-son sur le port
Pour-tant je suis re-ve-nu u-ne nuit,
J’a-vais cru qu’on y chan-tait comme a-vant
Mais les cou-ples qui dan-saient
N’é-taient plus rien à pré-sent
Que les om-bres du pas-sé du pas-sé
Vai-ne-ment j’ai re-cher-ché
Cet-te fil-le que j’ai-mais
Qui sa-vait aus-si chan-ter et ai-mer
Je vous dis que tout est mort et bien mort
Dans la mai-son sur le port
Ce n’est pas sur mes vingt ans que je pleure,
Bien sou-vent avec les filles j’ai pleu-ré
Mais on au-rait pu lais-ser
Nos chan-sons dor-mir en paix
Nos chan-sons et nos a-mours nos a-mours
Je l’ai dit à Ma-ria
Et aux fil-les de là-bas
Al-lons voir pour ou-bli-er
Un pe-tit morne
Puis-que no-tre coeur est mort et bien mort
Dans la mai-son sur le port
Puis-que no-tre coeur est mort et bien mort
Dans la mai-son sur le port