Les Copains d’abord
Georges Brassens version fox-trot
Non, ce n’é-tait pas le ra-deau
De la Mé-du-se ce ba-teau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il na-vi-guait en père pei-nard
Sur la grand ma-re des ca-nards
Et s’ap-p’lait les Co-pains d’a-bord
Les Co-pains d’a-bord
Ses fluc-tu-at nec mer-gi-tur
C’é-tait pas d’la lit-té-ra-ture
N’en dé-plaise aux je-teurs de sort
Aux je-teurs de sort
Son ca-pi-taine et ses ma-t’lots
N’é-taient pas des en-fants d’sa-lauds
Mais des a-mis fran-co de port
Des co-pains d’a-bord
C’é-taient pas des a-mis de luxe
Des pe-tits Cas-tor et Pol-lux
Des gens de So-dome et Go-morrhe
So-dome et Go-morrhe
C’é-taient pas des a-mis choi-sis
Par Mon-taigne et La Bo-é-tie
Sur le ventre ils se ta-paient fort
Les co-pains d’a-bord
C’é-taient pas des an-ges non plus
L’E-van-gile, ils l’a-vaient pas lu
Mais ils s’ai-maient toutes voiles de-hors
Tou-tes voiles de-hors
Jean Pier-re Paul et com-pa-gnie
C’é-tait leur seu-le li-ta-nie
Leur Cré-do, leur Con-fi-te-or
Aux co-pains d’a-bord
Au moin-dre coup de Tra-fal-gar
C’est l’a-mi-tié qui pre-nait l’quart
C’est elle qui leur mon-trait le nord
Leur mon-trait le nord
Et quand ils é-taient en dé-tresse,
Qu’leurs bras lan-çaient des S. O. S.
On au-rait dit les sé-ma-phores
Les co-pains d’a-bord
Au ren-dez-vous des bons co-pains
Y’a-vait pas sou-vent de la-pins
Quand l’un d’entre eux man-quait à bord
C’est qu’il é-tait mort
Oui, mais ja-mais, au grand ja-mais
Son trou dans l’eau ne s’re-fer-mait
Cent ans a-près, co-quin de sort
Il man-quait en-core
Des ba-teaux j’en ai pris beau-coup
Mais le seul qui’ait te-nu le coup
Qui n’ait ja-mais vi-ré de bord
Mais vi-ré de bord
Na-vi-guait en pè-re pei-nard
Sur la grand ma-re des ca-nards,
Et s’ap-p’lait les Co-pains d’a-bord
Les Co-pains d’a-bord-