Medley Sardou
Michel Sardou variété
J’ai mar-ché Ma-di-son, la Cin-quième et Cen-tral Park
Le ciel cra-chait des bouf-fées de ha-vane
Les ba-teaux de l’Hud-son for-maient sur l’eau comme un arc
Ils re-mor-quaient comme une barque Man-hat-tan
Des voi-tures-té-lé-phones aux vi-tres a-veu-glées
Pas-saient dans la fu-mée des chi-canes
Un or-ches-tre men-diait sous les sa-bots du che-val
Du vieux hé-ros gé-né-ral She-ri-dan
Des fo-rêts d’es-ca-liers tom-baient des toits in-cen-diés
Comme le feuil-lage em-mê-lé des sa-vanes
Des si-rènes am-bu-lance aux vi-tres a-veu-glées
Dé-chi-raient le si-lence à tra-vers les fu-mées
Chan-teur de ja-azz
Ri-meur de phra-ases
Chan-teur de ja-azz
Ri-meur de phra-ases
A-mé-ri-ca-a-a
Chan-teur de ja-azz
Ri-meur de phra-ases
Chan-teur de ja-azz
Ri-meur de phra-ases
Femme des an-nées qua-tre vingt
Mais fem-me jusqu’ au bout des seins
A-yant ré-us-si l’a-mal-game
De l’au-to-ri-té et du charme
Femme des an-nées qua-tre vingt
Moins Co-lom-bi-ne qu’Ar-le-quin
Sa-chant pia-no-ter sur la gamme
Qui va du grand sou-rire aux larmes
Être un P. D. G. en bas noirs
Se-xy comm’ au-tre-fois les stars
Être un gé-né-ral d’in-fan-t’rie
Rou-ler des pa-tins aux cons-crits
En-cein-te jusqu’ au fond des yeux
Qu’on a en-vie d’app ‘ler mon-sieur
Être un flic ou pom-pier d’ser-vice
Et don-ner le sein à mon fils
Femme ci-né-aste, é-cri-vain
A la fois po-ète et man-n’quin
Femme pan-thère sous sa pe-lisse
Et femme ban-quière plan-quée en Suisse
Femme dé-vo-reuse de mi-nets
Femme di-rec-teur de ca-bi-net
A la fois sen-suelle et pu-dique
Et femme chi-rur-gien-es-thé-tique
U-ne maî-tres-se Mes-sa-line
Et con-tre-maî-tresse à l’u-sine
Faire le ma-tin les a-bat-toirs
Et dans la soi-rée le trot-toir.
Femme et gar-dien de la paix
Chauf-feur de car, a-gent-se-cret
Femme gé-né-ral d’a-via-tion
Rou-ler des ga-melles aux plan-tons
A-frique a-dieu.
Tes mas-ques de bois
N´ont plus dans leurs yeux
L´é-clair d´au-tre-fois.
A-frique a-dieu.
Là où tu i-ras,
Les es-prits du feu
Dan-se-ront pour toi.
A-frique a-dieu,
Belle A-fri-ca.
Où vont les eaux bleues
Du Tan-ga-nyi-ka?
A-frique a-dieu.
Ton cœur sam-ba
Saigne au-tant qu´il peut.
Ton cœur s´en va
Mu-si-ca do ré mi ré do si la sol
Mé-lo-di-a
qui ba-lance ou danse ou pas
Mu-si-ca do ré mi ré do si la sol
Mé-lo-di-a qui ba-lance ou danse ou pas
ba-lance ou danse ou pas
Oh
Quand on fait la ja-va, le sa-m’di à Broad-way
Ça swingue comme à Meu-don
On s´dé-fonce on y va pas be-soin d´beau-jo-lais
Quand on a du bour-bon
C´est peut-être pas la vraie de vraie
La ja-va de Broad-way
Oui mais c´est elle qui plaît
Quand on est fin bour-rés, on se tire des bor-dées
Sur la qua-rante-deu-xième
On ri-gole et on danse comme à Saint-Paul de Vence
Jus-qu´à la cin-quan-tième
C´est peut-être pas la vraie de vraie,
La ja-va de Broad-way,
Oui mais c´est elle qui plaît
Quand on fait la ja-va, le sa-m’di à Broad-way
Y a des chiens dans les bars
Quand ar-rivent les na-nas quand on est au com-plet
On dé-cerne les os-cars
C´est peut-être pas les vraies de vraies
Les na-nas de Broad-way
Oui mais c´est ça qui plaît
Quand on fait la ja-va, le sa-m’di à Broad-way
Ça swingue comme à Meu-don
On s´dé-fonce on y va pas be-soin d´beau-jo-lais
Quand on a du bour-bon
C´est peut-être pas la vraie de vraie
La ja-va de Broad-way
Oui mais c´est elle qui plaît
Oui mais c´est elle qui plaît-