Rue des acacias
Marc Lavoine variété
Elle n’é-tait pas ma voi-sine,
Elle vi-vait dans les col-lines
Là-haut,
Rue des Au-bé-pines
Je n’é-tais pas fier-à-bras
Et chez nous il fai-sait froid
En bas,
Rue des A-ca-cias
On se croi-sait de temps en temps
A-lors, on mar-chait dans les champs
Au mi-lieu des fleurs du prin-temps
Qui chassent au loin tous les tour-ments
Je l’ai-mais tant, je l’ai-mais tant, je l’ai-mais tant
Elle rê-vait d’An-na Ka-ré-nine
Et de robes à cri-no-line
Là-haut,
Rue des Au-bé-pines
Je n’é-tais pas sûr de moi,
Dieu, que j’é-tais ma-la-droit
En bas,
Rue des A-ca-cias
Les an-nées pas-saient dou-ce-ment,
On se re-gar-dait gen-ti-ment
Mais la neige et le mau-vais vent
Chassent au loin les rê-ves d’en-fants
On s’ai-mait tant, on s’ai-mait tant, on s’ai-mait tant
Elle s’est cou-chée dans le spleen
D’un ca-na-pé bleu ma-rine
Là-haut,
Rue des Au-bé-pines
Moi, j’ai pleu-ré plus que moi,
Gla-cé de peine et d’ef-froi
En bas,
Rue des A-ca-cias
Elle a-vait peut-ê-tre vingt ans,
Je m’en sou-viens de temps en temps
Mais ja-mais ne re-vient le temps
Qui chasse au loin tout, tout l’temps
Je l’ai-mais tant, je l’ai-mais tant, je l’ai-mais tant
Elle n’é-tait pas ma voi-sine,
Elle vi-vait dans les col-lines
Là-haut,
Rue des Au-bé-pines
Je n’é-tais pas fier-à-bras
Et chez nous il fai-sait froid
Rue des A-ca-cias
Rue des A-ca-cias
Rue des A-ca-cias