Une femme ma fille
Michel Sardou slow
Si tu peux sup-por-ter l’i-dée qu’il est plus fort,
Pas dans les joies du cœur, mais dans les jeux du corps,
Pour te dé-sal-té-rer à la mê-me fon-taine,
Si tu peux rap-pro-cher ton âme de la sien-ne,
Si tu sais te ser-vir de ta beau-té, ma belle,
Et pour lui faire plai-sir t’en-com-brer de den-telles,
Si le goût de tes nuits a ce-lui des bai-sers,
Si tu n’é-cou-tes pas la voix des mal ai-mées
Qui vou-draient à tout prix te ci-ter comme té-moin
Au pro-cès du ty-ran qui ca-res-se ta main,
Si tu as bien com-pris que sour-ce de la vie,
Tu n’as rien de com-mun a-vec qui la dé-trui-i
Si tu lui donnes l’en-fant qu’il te prie de lui faire,
Comme un ca-deau du ciel, comme un fruit de la terre,
Si tu rem-plis son cœur au fil de cha-que jour,
De ta ten-dre cha-leur et de tes mots d’a-mour,
Si tu peux l’é-cou-ter quand il chan-te trop haut
Et chan-ter a-vec lui pour que ce soit moins faux,
Si tu prends le pou-voir, cer-tains soirs de ra-fale,
Pour gui-der le ba-teau, cap sur la bonne é-toile,
Si tu es, si tu sais, si tu fais tout ce-la,
Comme les mil-liards de femmes qui l’ont fait a-vant toi,
Et si dans son bon-heur, tu vois le tien qui brille,
Ce jour-là tu se-ras u-ne femme ma fille,
Ouh ma fille