Une pointe d’accent
André Roques boléro
Mes a-mis mes a-mours si vous par-tez un jour
Lais-sez-moi je vous prie vo-tre poin-te d’ac-cent
Cet-te mu-si-que là, res-te-ra tou-jours
Rien ne peut la chan-ger ni la vie ni le temps
C’est la ma-gie des mots quand on berce un en-fant
Le chant de la pa-lombe à l’é-veil du prin-temps
C’est l’en-vol de l’a-beil dans le ma-tin nais-sant
En un mot comme en cent, c’est la poin-te d’ac-cent
Mon beau pa-ys s’ap-pelle oc-ci-ta-nie
J’ai dans le sang u-ne poin-te d’ac-cent
On ne peut pas re-ni-er sa pa-trie
Tant que l’on garde u-ne poin-te d’ac-cent
On ne peut pas re-ni-er sa pa-trie
Tant que l’on garde u-ne poin-te d’ac-cent
On ou-blie les cha-grins les ins-tants de bon-heur
Des jar-dins sous la pluie les é-tés sous les fleurs
On ou-blie les so-leils et le nei-ges d’an-tan
Mais on gar-de tou-jours u-ne poin-te d’ac-cent
C’est la plume de mis-tral dans le ciel qui s’en-vole
Elle re-tombe au so-leil dans les mains de Pa-gnol
C’est le par-fum du vent jou-ant sous les pla-tanes
Quand Re-né nous in-vite à dan-ser la sar-dane
Mon beau pa-ys s’ap-pelle oc-ci-ta-nie
J’ai dans le coeur u-ne poin-te d’ac-cent
On ne peut pas re-ni-er sa pa-trie
Tant que l’on garde u-ne poin-te d’ac-cent
On ne peut pas re-ni-er sa pa-trie
Tant que l’on garde u-ne poin-te d’ac-cent
On ne peut pas re-ni-er sa pa-trie
Tant que l’on garde u-ne poin-te d’ac-cent-