Histoire de l’accordéon
Histoire de l’accordéon
Les Auvergnats et l’ accordéon
Les Auvergnats s’installent à Paris et sont d’abord porteurs d’eau (pour les bains), puis ils vont s’orienter progressivement dans le commerce du bois, du charbon (livré à domicile) et les débits de boisson (vin, limonade).
Surnommés “bougnats”, ils tiennent des établissements qu’ils transforment en bal à la fin de la semaine. Dans ces bals, les musiciens sont des joueurs de cornemuse appelés ” musette ” en français ou ” cabrette ” en patois.
La population parisienne adopte l’appellation et vient en nombre dans ces établissements et on les nomment alors, de ” bal-musette “.
L’accordéon prend petit à petit la place de la cabrette et cela ne plait pas à tout le monde, témoins cette diatribe tenu par un virtuose de la cabrette, Marcellin Gerbal dit ” Vinaigre ” : ” Accourez à notre secours. Aidez-nous à chasser les accordéons qui écrasent notre pays.
Mort à ces armoires de nationalité étrangère bonnes tout au plus à faire danser les ours, mais absolument indignes de délier les jambes de nos charmantes cantaliennes.
Cet instrument maudit est en vogue, chez les jeunes gens, parce qu’il n’est pas nécessaire d’être musicien pour en jouer “.
L’ accordéon prend tout de même la place de la cabrette et le style musette est né.
La production d’accordéon commence en France en 1887 à Brive, en Auvergne avec François Dedenis.
Nouvel accordéon et musette
1897 invention de l’ accordéon chromatique par Charles Pégury et Plancoulaine .
1900, ” Nouvel accordéon français ” de Lucas.
L’accordéon poursuivra son évolution à travers les nations : Allemagne, Italie, Russie, Tchécoslovaquie, Belgique, France …
L’ Italie a fait beaucoup pour l’ Accordéon.
En 1863, Paolo Soprani, à Castelfidardo crée la première fabrique italienne d’accordéons.
Castelfigardo sera le berceau de l’industrie italienne d’accordéon et aujourd’hui encore, y prospèrent de nombreux fabricants d’accordéon.